Analyse des phyto-indicateurs de la fertilité des sols en communes Mabanda et Vugizo

Auteurs

  • Salvator Kaboneka Universite du Burundi, Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie Auteur·e
  • Joel Ndayishimiye Université du Burundi, Faculté des Sciences Auteur·e
  • Sylvestre Hakizimana ZOA, Burundi. Auteur·e
  • Emmanuel Ndagijimana ZOA, Burundi. Auteur·e
  • Innoncent Harumukiza Universite du Burundi, Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie Auteur·e
  • Dionésie Kabura Universite du Burundi, Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie Auteur·e
  • Prosper Manirambona Universite du Burundi, Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie Auteur·e
  • Tite Ndamuhawenayo Universite du Burundi, Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie Auteur·e

Mots-clés :

Fertilité des sols, plantes indicatrices, connaissances traditionnelles, Mabanda, Vugizo

Résumé

Une étude a été menée du 21 janvier au 3 février 2015 sur des parcelles cultivées en communes Mabanda et Vugizo de la  province Makamba. L’étude visait l’évaluation des liens potentiels entre les connaissances traditionnelles des agriculteurs des  niveaux de fertilité des sols et les plantes indicatrices de fertilité. Sur 219 parcelles agricoles échantillonnées, 14 espèces  végétales ont été citées comme plantes indicatrices de fertilité des sols en communes Mabanda et Vugizo. Parmi ces espèces  végétales, Ageratum conyzoïdes L. (akarura) et Crassocephalum multicorymbosum (Klatt) S. More (igifurifuri) sont considérées  comme plantes indicatrices de sols fertiles, Imperata cylindrica (L.) P. Beaux (umusovu) domine sur des sols de moyenne  fertilité, au moment où Eragrostis olivacea K. Schum (ishinge) et Pteridium aquilinum (L.) Kuhn (igishurushuru)  caractériseraient les sols dégradés. Une étude parallèle menée auprès des étudiants confirme que la présence de Crassocephalum  multicorymbosum (Klatt) S. More (igifurifuri) est indicatrice de sols fertiles, alors que Eragrostis olivacea K. Schum et  Pteridium aquilinum (L.) Kuhn dominent sur des sols pauvres. Nous en concluons que la végétation spontanée constitue un  miroir de richesse ou alors de dégradation des sols, qui peut être mis à profit dans la valorisation et la gestion intégrée de la  fertilité des sols. 

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Publiée

02-09-2024